«La circulation du SARS-CoV-2 s'est accélérée sur l'ensemble du territoire métropolitain avec des indicateurs virologiques en forte progression», a résumé Santé publique France dans un point publié jeudi soir sur la période du 12 au 18 septembre. Des chiffres plus actualisés sont toutefois disponibles : jeudi, 38.464 cas ont été signalés, contre moins de 34.000 une semaine plus tôt.
Rentrée scolaire
«C'est reparti (...) depuis 15 jours», a commenté vendredi sur RTL le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. «Après, quelle est l'ampleur ? Est-ce que c'est une vague à proprement parler, quelle sera l'ampleur ? Il faut attendre un peu». Après avoir connu plusieurs vagues depuis le début d'année, l'épidémie de Covid-19 était tombée à un niveau particulièrement bas fin août mais les contaminations ont rebondi ces dernières semaines, dans un contexte notamment marqué par la rentrée scolaire.
À ce titre, le taux d'incidence - le nombre de cas rapporté à une population donnée - a particulièrement progressé chez les 10-19 ans. En une semaine, il a plus que doublé. Les conséquences à l'hôpital, relativement limitées lors de la précédente vague en début d'été, sont encore difficiles à évaluer : «une hausse des nouvelles admissions (...) était observée dans certaines régions alors qu'une stabilisation était constatée au niveau national», résume Santé publique France.
L'agence met l'accent sur la nécessité d'accélérer la vaccination, en particulier la deuxième dose de rappel - parfois dite «quatrième dose» - chez les plus fragiles, telles les personnes âgées. La Haute autorité de santé vient d'approuver plusieurs vaccins adaptés au variant Omicron. Elle prévient toutefois qu'il vaut mieux ne pas les attendre et se faire vacciner avec les vaccins à disposition si l'on est à risque et pas à jour en matière de dose recommandée de rappel.